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TRIBUNE LIBRE : Halte aux maltraitances envers les personnes âgées !

Des  milliers d’adolescents et de jeunes majeurs maltraitent et profitent de la faiblesse de leurs parents ou grands-parents.

Entendu récemment : il n’est pas rare que des parents retraités  qui avaient donné leurs biens à certains de « leurs enfants », tout en gardant l’usufruit de leur patrimoine, s’entendent dire qu’ils gênent, parfois même qui sont maltraités. C’est à croire que ces pauvres aînés ne sont plus à leurs places, chez eux.  Il arrive même de constater que certains anciens, sont « virés » de leur maison, car les enfants préfèrent acheter un container, l’équiper le plus sommairement possible, afin de pouvoir louer la maison ainsi libérée. Parfois même ils sont abandonnés. Leur dernier espoir est d’être accueillis chez d’éventuels enfants plus généreux ou d’une famille volontaire qui les ramasserait.  Ce comportement est de plus en plus courant mais personne ne réagit : on se bouche les yeux, on refuse de regarder la réalité en face : ils sont vieux donc censés être inutiles.

Abus de faiblesse sur personne fragile vulnérable : Code pénal - Article 223-15-2.

Pour mériter l’amour de leurs « enfants », certaines personnes âgées sont dans l’obligation d’acheter le peu d’amour dont ils auraient besoin pour finir humainement leurs vies. Achat qui souvent n'est pas suivi de sa contrepartie désirée. Qui a dit que l’amour ne s’achetait pas ? Pourtant c’est le nom d’un film vanté à la TV et même sur YouTube !!!

 Et les autres violences que nous découvrons chaque jour !!! la maltraitance des personnes âgées de la part de leurs proches (enfants, petits-enfants et autres proches parents) : maltraitance physique, maltraitance morale, maltraitance financière ; maltraitances envers les personnes valides, envers les proches même handicapés. Nous en connaissons qui ne se contentent pas de taper leur père, de menacer leur mère, qui volent les quelques économies que ces pauvres gramounes ont cachés dans le bas de l’armoire ou sous le matelas. De peur d’être des victimes de leurs « enfants ou petits-enfants », ils sont prêts à donner, s’ils ne se font pas voler, toutes leurs économies, car les jeunes de maintenant, veulent vivre au-dessus de leurs moyens, ils en veulent toujours plus : habits de marque, voitures de luxe, sorties en boîte, restaurants, … Ils sont de plus en plus nombreux à agir de la sorte, et ils se disent chrétiens et la plupart va à la Messe ; ils agissent en  hypocrites et oublient les commandements, qu’ils sont sensés respecter : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ; Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse : ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre. Acheter l’amour, souvent fort improbable, pour ses parents, quelle honte !

« Ces enfants », si on peut ainsi les appeler profitent que leurs anciens ne savent ni lire ni écrire pour prendre leur carte bancaire et vider leur compte : comportement très courant. Ils volent même la misérable nourriture laissée dans les placards, les bijoux. Les menaces de « ces enfants » forcent leurs parents ou grands-parents à vendre un morceau de terrain, les forçant à signer les papiers, à leur donner leurs biens pour ensuite les envoyer en maison de repos et les abandonner. Les maisons de repos ? Si certaines ont droit à nos louanges, d’autres sont des maisons de repos clandestines, qui à leur tour volent l’argent de ces pauvres vieux, et les font vivre dans des conditions indignes. Triste fin de vie pour ces aînés qui ne peuvent plus rien faire, trop vulnérables et trop faibles pour essayer d’enrayer cette violence dont ils sont victimes.

Et aussi, dans certaines familles, ces paresseux, ces gratteurs de cul, des maloki, qui n’ont jamais travaillé de leur vie ; leurs seuls passe-temps c’est nuire, détruire leur famille. Que doit faire la société face à ce manque d’éducation ? Doit-elle continuer à ne rien faire ? Doit-elle continuer à se boucher les yeux laissant cette gangrène se développer en toute impunité ?

Très souvent les enfants et petits enfants  ne garde leurs  parents ou grands- parents avec eux uniquement pour l’argent. Seul l’argent les intéresse. Profiter de ces pauvres petites retraites pour vivre la grande vie. Voilà ce que font «ces enfants ». Et s’ils n’ont pas cet argent, alors les pauvres vieux sont abandonnés.

En plus de l’abandon de ces personnes âgées par leurs descendants, ils sont aussi victimes de l'insécurité, de la délinquance, de la violence, des escroqueries de plus en plus nombreuses et diverses qui s’abattent sur elles. Chaque jour les escrocs inventent de nouvelles méthodes pour les arnaquer. Comment y faire face ? Il nous faut les mettre sur leurs gardes, leur dire de toujours faire attention, de ne pas donner leur carte bancaire à un inconnu, d’éviter les démarchages à domicile ou par téléphone. Abandonnées des leurs, proies faciles des voleurs de tous genres, il leur faut être très vigilantes dans les rues, c’est là aussi qu’elles sont vulnérables : sacs arrachés, achats volés,…Les personnes âgées ont peur chez elles, peur de sortir seules. Elles sont inquiètes, stressées, ce qui fragilise leur santé : ce qui pourra couter cher à la sécurité sociale, si rien n’est fait pour les aider. Combien se font voler, violenter, même violer ou tuer. La sécurité et la protection des personnes âgées et fragiles, handicapés, n'est pas la priorité du gouvernement et des élus. Le gouvernement est coupable de non-assistance à personne en danger.

Il y a des milliers de mauvais « enfants » à la Réunion. Face à ce constat déplorable, quelles propositions ? Je propose la réalisation d'un spot publicitaire, ou même d'un court métrage, montrant les incivilités des enfants envers leurs parents et grands-parents, les dégâts causés par le manque d'éducation. Ce court métrage pourrait être parrainé par la Région, le Conseil Général, la sécurité sociale, la caisse d'allocations familiales et d'autres administrations de santé et patronale, le MEDEF, la  grande Distribution. Agissons vite ! La vie des personnes âgées est en jeu.   

       
  Daniel Faivre

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